Dans la commune rurale de Dalein, les recettes locales restent largement en deçà des besoins de la collectivité. Entre la faible mobilisation des taxes, les contributions limitées des transporteurs et l’absence d’infrastructures routières, les autorités locales peinent à assurer le fonctionnement de la commune.
Malgré les efforts de sensibilisation sur l’importance du paiement des taxes, les revenus issus du marché et des taxis-motos demeurent faibles. Une situation que déplore Mamadou Aliou Café Diallo, président de la délégation spéciale, qui appelle à une plus grande implication des citoyens au nom de l’intérêt collectif de Dalein.
Il rappelle que grâce à l’ANAFIC, plusieurs infrastructures ont été réalisées au marché central, notamment un hangar, un abattoir et une boucherie. La commune a, de son côté, assuré le suivi de réalisation d’un forage offert par le gouvernement au pour rendre ces infrastructures fonctionnelles. Mais l’entretien reste tributaire des taxes locales, dont la mobilisation s’avère difficile.
« On peut avoir jusqu’à 400 000 GNF par mois, parfois moins, parfois un peu plus. Ce n’est pas beaucoup, mais nous essayons de récupérer petit à petit, même si ce n’est pas suffisant », explique-t-il, précisant que l’essentiel des recettes provient des deux grands jours de marché de la semaine : le mercredi à Dalein centre et le mardi à SaaréKaly.
Du côté du transport, les contributions des taxis-motos et syndicats demeurent également limitées. Le faible trafic, lié à l’absence de routes praticables, rend difficile une augmentation des versements.
« Parfois, en une semaine, il est difficile de remplir deux véhicules pour aller en ville si ce n’est pas le jour du marché », souligne le président, qui appelle néanmoins les transporteurs à comprendre que leurs contributions servent directement au développement de Dalein.
Mamadou Dian Diallo pour foutakameen.com
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