Accusé de viol par sa fille, le père se confie : « elle a reconnu qu’elle m’en voulait parce que j’ai divorcé de sa mère »

Ce jeudi 16 octobre 2025, le Tribunal de première instance (TPI) de Labé a bouclé le dossier opposant Mamadou Oury Diallo à sa fille biologique Aïssatou Lamarana Diallo, qui l’accusait de viol et l’avait même désigné comme l’auteur de sa grossesse.

Lors d’une audience sur cette affaire rocambolesque, la jeune femme avait soutenu mordicus et publiquement que son père était bel et bien responsable de sa grossesse, une déclaration qui avait profondément choqué l’assistance. Mais, contre toute attente, Aïssatou Lamarana Diallo a opéré un revirement spectaculaire à la dernière audience tenue le jeudi 16 octobre 2025 dans la salle d’audience du TPI de Labé.

À sa sortie de la salle d’audience visiblement soulagé, le père de la fille a livré sa version des faits :

« Ma fille a dit que je suis l’auteur de sa grossesse, alors qu’elle mentait sur moi en complicité avec sa marâtre. Mais aujourd’hui, elle est revenue sur sa décision et a reconnu avoir menti. Elle m’a demandé pardon devant le tribunal », a expliqué Mamadou Oury Diallo.

La jeune femme a effectivement reconnu avoir accusé à tort son père, avant de présenter ses excuses publiquement. Selon son père, la source de cette accusation est née « du fait que je lui ai exigé à ce qu’elle me dise l’auteur de sa grossesse. Entre-temps elle a fui. Elle a reconnu qu’elle m’en voulait simplement parce que j’ai divorcé de sa mère. C’est dans cet intervalle qu’elle a monté ces accusations contre moi en complicité avec sa marâtre », a-t-il précisé, tout en affirmant avoir accepté le pardon demandé par son accusatrice.

Dans un premier temps, le tribunal avait renvoyé l’affaire jusqu’à l’accouchement de la jeune fille dont la grossesse est preequ’à terme, afin de procéder à un test ADN destiné à déterminer le véritable père du bébé. Mais Aïssatou Lamarana Diallo s’est ensuite rétractée.

En conséquence, Mamadou Oury Diallo, initialement poursuivi pour viol suivi de grossesse a été libéré sur-le-champ, le tribunal ayant estimé que les faits n’étaient pas constitués.

Amadou Bella Diallo pour foutakameen.com