Depuis que les agréments de certains médias privés du pays ont été retirés par un arrêté du ministre de l’information et de la communication, aucun acte concret allant dans le sens du rétablissement de ces médias dans leurs droits, n’a été posé par le syndicat de la presse, encore moins par les associations de presse et les défenseurs des droits humains. Des voix se lèvent sur les réseaux sociaux pour taxer les journalistes de peureux. Des internautes et de militants proches de partis politiques n’ayant pas digéré les critiques des médias à l’encontre de leurs leaders ou de leurs formations politiques sur leurs méthodes de lutte politique, ne cessent de se moquer et de lancer des défis aux journaliste, tout en les invitant à adopter leurs stratégies à eux pour se libérer de cette censure dont ils font l’objet depuis l’arrivée au pouvoir du Cnrd.
Face à ces multiples interpellations, le journaliste Ibrahima Kalil Diallo de la radio FIM Fm, a tenu à les rassurer au cours d’une conférence de presse que le syndicat des professionnels de la presse de Guinée a animé ce lundi 27 mai, à la maison de la presse de Conakry.
<<Le peuple de Guinée peut compter sur nous. Ce ne sont pas seulement des entreprises de presse que nous défendons, ce ne sont pas seulement des journalistes que nous défendons, ce ne sont pas seulement des patrons de presse que nous défendons. Mais d’abord, avant tout, ce que nous défendons, c’est la liberté, ensuite la liberté de la presse et enfin c’est le travail que nous défendons. Ceux qui pensent qu’on va s’asseoir sans rien faire se trompent. Les jours à venir bien-entendu, vont édifier chacun là-dessus>>, a annoncé le secrétaire général adjoint du syndicat des professionnels de la presse de Guinée.
Mamadou Aliou Diallo, pour foutakameen.com
Tél: 622200970
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