La coiffure, un métier très prisé et beaucoup convoité par les jeunes de nos jours. Beaucoup parmi eux se tournent vers ce métier qui se modernise tous les jours et parviennent tant bien que mal à s’en sortir. Thierno Boubacar Baldé, parmi tant des jeunes, a décidé d’embrasser ce métier pour subvenir à ses différents besoins. Ce métier de coiffure, il le pratique parallèlement à ses études. Cette année il a été candidat au baccalauréat unique session 2024.
Dans son salon de coiffure situé dans un quartier de la Commune Urbaine de Labé, ce jeune parvient à satisfaire ses clients. Il explique les circonstances dans lesquelles il a embrassé ce métier.
« J’ai commencé à faire ce métier depuis 2016. En ce moment je faisais la 8ème année. J’aime ce métier depuis fort longtemps. J’ai deux frères qui sont tous des coiffeurs. C’est un de mes frères qui a ouvert un atelier de coiffure et je me suis rapproché de lui pour apprendre. Je partais à l’école le matin et le soir je revenais travailler. En 2019, diplômé sans emploi, mon frère a eu un contrat dans la capitale Conakry. Après il m’a cédé l’atelier », confie-t-il.
Cependant, notre interlocuteur dit avoir rencontré assez de difficultés au départ. C’est dans ces circonstances, qu’il parvient à cumuler ses études et son métier. Ses débuts dans ce métier n’ayant pas été faciles, il parvient tout de même à se tier d’affaire.
« J’associe l’école et le métier. Au début c’était pas facile. Parfois j’avais des cours qui allaient jusqu’à 14h Parfois même jusqu’à 16h. Je n’avais pas de temps à perdre. Mes seules activités étaient mes études, la prière et la coiffure. De 2019 à nos jours, c’est moi qui paie mes propres frais de scolarité. J’arrive à subvenir à beaucoup de mes besoins. J’arrive aussi à aider financièrement mes parents », affirme le jeune.
Thierno Boubacar invite ses amis à sortir de l’oisiveté et ne pas tout dépendre de leurs parents. Puisqu’il estime qu’il est bien possible de concilier les études et le métier.
« Ce n’est pas parcequ’on est élève qu’on ne peut pas combiner les études à un métier. Le métier a beaucoup d’avantages. Grâce au métier on peut subvenir à nos propres besoins et aider nos parents », conseille ce jeune âgé d’une vingtaine d’années et qui se trouve déjà dans l’attente de la proclamation des résultats du baccalauréat.
Elhadj Ciré Diallo, pour foutakameen.com
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