Le CERAG corrompt-il pour avoir des adhésions ? Les responsables du mouvement répliquent aux accusations de l’Ufdg 

Le CERAG corrompt-il pour avoir des adhésions ? Les responsables du mouvement répliquent aux accusations de l’Ufdg 

Le mouvement Cercle des amis de Gaoual (CERAG) sors de son silence face aux accusations de certains responsables dubbureau fédéral de l’UFDG de Labé à l’occasion de leur assemblée générale hebdomadaire tenue samedi à leur siège. Dans une interview accordée à la rédaction de foutakameen.com, le responsable de la communication du mouvement Pro Gaoual a apporté des éclaircissements sur l’installation du bureau fédéral du CERAG à Labé et sur l’utilisation du logo de l’UFDG.
 
Que vise le cercle des amis de Gaoual ? Mamadou Dian Diallo décline les objectifs du trop controversé mouvement appelé CERAG. 
 
« Le CERAG est un mouvement qui soutient Ousmane Gaoual dans ses activités politiques et œuvre pour sa réintégration au sein de l’UFDG. Récemment, il (Ousmane Gaoual Diallo, ndlr) a été victime d’injustice, ce qui a conduit à la création du CERAG. Nous menons nos activités dans les meilleures conditions, avec une fédération, une coordination, et de nombreux membres. À Labé, nous avons beaucoup de membres et les adhésions continuent de façon massive », a-t-il déclaré.
 
Concernant l’utilisation du logo de l’UFDG par leur mouvement, ce que les responsables de l’Ufdg n’arrivent pas d’ailleurs à digérer, lchargé de communication du CERAG à Labé précise.
 
« Ce sont les militants de l’UFDG qui ont en premier lieu violé les principes. Nous sommes des militants de l’UFDG, et personne ne peut interdire à un militant d’utiliser le logo de son parti. Le CERAG est un mouvement qui s’ajoute aux autres mouvements politiques de l’UFDG. Seule la justice pourrait nous interdire d’utiliser ce logo, ce qui n’est pas le cas actuellement. Ousmane Gaoual est toujours membre de l’UFDG. Si certains s’opposent à une décision de justice, ils n’ont qu’à saisir le tribunal au lieu de s’exprimer dans une assemblée générale », soutient notre interlocuteur, tout en révélaant les sources de financement de leur mouvement.
 
« Nous collectons des contributions internes et nous avons également des partenaires qui nous soutiennent partout. Au CERAG, nous ne payons pas les gens pour qu’ils nous rejoignent. Si quelqu’un a reçu de l’argent en notre nom pour adhérer à notre mouvement, qu’il déclare publiquement. Nous n’insultons personne et ne répondons pas à ceux qui nous insultent. Nous luttons pour la paix et la quiétude sociale », conclut Mamadou Dian Diallo, le chargé de communication du CERAG à Labé.
 
À quand la fin de ce bras de fer qui ne fait que perdurer ? Il est pour le moment difficile de répondre à cette question qui tauraude les esprits. 
 
Boubacar Diallo pour foutakameen.com 
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