Dans exactement deux semaines, les élèves guinéens vont reprendre le chemin de l’école après trois mois de pause. C’est le 25 septembre que l’ouverture des classes a été programmée par le ministère de l’enseignement pré-universitaire et de l’alphabétisation, contrairement à date habituelle (le 3 octobre). Cependant, certains parents d’élèves interrogés par foutakameen.com affirment être surpris de la fixation de cette date au 25 décembre. Par contre, certains nous confient être totalement prêts.
Cette parente d’élève dit être surprise par cette annonce du département de l’enseignement pré-universitaire mais n’a d’autre choix que de se conformer même si elle peine encore à trouver les fournitures scolaires de ses enfants.
« On se prépare pour l’ouverture parce qu’on n’a pas le choix, on ne s’attendais vraiment pas à un changement de programme. On n’arrive pas encore à trouver les fournitures scolaires de nos enfants vu que la fin du mois n’est pas arrivée. Si le ministère de l’enseignement pré-universitaire maintient le programme habituel ça nous ferait plaisir », laisse entendre Oury Maladho Diallo.
Mohamed Bhoye Bah lui soutient en ce qui le concerne, qu’il ne faut pas se mettre à l’esprit que c’est lorsque la date est fixée que les parents doivent se préparer.
« Personnellement mes enfants sont prêts pour l’ouverture. Je pense que dire c’est forcément à quelque jours de l’ouverture qu’on doit se préparer est une négligence de la part des parents d’élèves », estime-t-il.
Fatoumata Wourdé Baldé quant à elle, affirme être suffisamment préparée et demande aux autorités de tout mettre en œuvre pour ne pas que l’année scolaire soit perturbée.
« J’ai acheté les fournitures scolaires de mes enfants et toutes leurs tenues sont cousues. Nous attendons la date de la rentrée pour que mes enfants reprennent le chemin de l’école. D’habitude les élèves accusent du retard dans les programmes mais, cette fois-ci le programme sera épuisé à temps si le 25 septembre est maintenu comme prévu. On demande au ministère de combler les insuffisances et éviter tout ce qui pourrait perturber l’année scolaire », sollicite cette dame.
Alpha Oumar Diallo qui lui aussi, indique être prêt, demande à l’Etat d’améliorer les conditions de vie et de travail des enseignants. Condition sine qua non selon lui, pour faciliter la formation des enfants.
Laouratou Diallo pour foutakameen.com
COMMENTS