Face aux effets du changement climatique, le monde entier est à pied d’œuvre pour des mesures idoines en vue du maintien d’une atmosphère où la courbe des catastrophes peut drastiquement baisser. Bien que la part de responsabilité du continent soit faible, l’Afrique est classée parmi les plus éprouvés. Pour contenir ces effets, ses pays à leur tour cherchent à résister peu importe le secteur.
En Guinée, le secteur éducatif pourrait bien faire ses preuves à travers la population scolaire. C’est l’avis du Directeur Général adjoint du service national de la formation continue du personnel enseignant au ministère de l’enseignement pré-universitaires et de l’alphabétisation. Dans cette quête perpétuelle de solutions, Gadiri Bah propose que les apprenants peuvent bien participer en plantant chacun un arbre par an.
« On a plus de quatre millions d’élèves. Si chaque élève plante un arbre par an, on aura quatre millions arbres chaque année. Donc ce qui peut atténuer à court et à long terme ces effets du réchauffement climatique dans notre pays», propose ce cadre du MEPU-A.
Le sujet relance la question sur l’insertion de l’éducation environnementale dans les programmes étudiés dans les écoles. En attendant la nécessité s’impose: les canaux d’évacuation d’eau, les chaussées, sans oublier les mers sont envahis de déchets. Une menace contre l’environnement. Mais le service en charge de la formation continue des enseignants a déjà le projet en planification.
« Nous, on est en train de planifier des formations même au niveau des enseignants pour qu’ils puissent vraiment intégrer l’aspect environnement dans leur comportement mais aussi former les enfants à cela pour que les gens, après avoir utilisé un objet de ne pas jeter n’importe où. », annonce Gadiri Bah.
Amara Bangoura pour foutakameen.com
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