Labé : faible affluence dans les ateliers de couture après les grandes fêtes

Labé : faible affluence dans les ateliers de couture après les grandes fêtes

C’est la période de vaches maigres chez les couturiers évoluant dans la Commune Urbaine de Labé. Après la période de grandes fêtes, c’est le vide dans les ateliers de coutures. La rédaction de foutakameen.com a interrogé certains tailleurs et vendeurs de fournitures pour comprendre comment ils parviennent à joindre les deux bouts pendant cette période.

Dans son atelier, maîtresse Asmaou Diallo nous explique comment elle gère cette période.

 » Nous avons un peu de travail pendant cette période, mais c’est surtout lors des fêtes et des cérémonies que nous sommes sollicités. Quand ces moments sont passés, c’est à l’approche de la rentrée scolaire que nous trouvons un peu de travail», fait savoir cette couturière.

Asmaou Diallo, couturière

Elle évoque également les difficultés rencontrées dans son métier.

« Les difficultés sont limitées, sauf avec certains clients qui peuvent être exigeants, mais nous faisons de notre mieux. Personnellement, je ne prends pas de commandes que je ne peux pas finir et je conseille aux autres de faire de même », a confié maitresse Asmaou Diallo.

Alpha Oumar Diallo partage les mêmes difficultés.

« En ce moment nous travaillons surtout sur les tenues scolaires pour les marchands ambulants. Il y a beaucoup moins de travail qu’auparavant. Le manque d’activité nous affecte car, en tant que chef de famille, nous avons des responsabilités sociales et économiques, et c’est grâce à notre travail que nous pouvons les assumer », souligne-t-il.

Alpha Oumar Diallo, tailleur

Du côté des vendeurs de fournitures scolaires, c’est le même constat. Certains se plaignent de la rareté de la clientèle, tandis que d’autres se réjouissent.  C’est le cas d’Abdourahmane Koula Diallo.

« Ici, à mon poste, j’ai des clients, surtout pour les uniformes kaki qui sont très demandés en ce moment. Nous recevons aussi des commandes venant d’autres préfectures. Cependant, nous faisons face à des difficultés pour le dédouanement, car les prix sont élevés. De plus, le mauvais état de la route entre Labé et Mamou cause des retards dans l’approvisionnement », fait savoir ce vendeur de fournitures.

Abdourahmane Koula Diallo, vendeur de fournitures

Boubacar Diallo, pour foutakameen.com

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