C’est la période de galère dans les salons de coiffures de la commune urbaine de Labé. Pendant cette période, l’affluence n’est pas au rendez-vous chez les coiffeuses. Aissatou Diallo est l’une d’elles. Elle explique la situation que les coiffeuses rencontrent pendant cette période de vache maigre.
« Les clientes viennent mais c’est pendant les mariages et les fêtes qu’ils y a plus d’affluence. Pendant la période d’ouverture des classes, les filles viennent se tresser. Nous ici on a des maquilleuses et des coiffeuses et on est disponible pour satisfaire nos clientes », confie-t-elle.
Ramatoulaye Doumbouya est coiffeuse dans le même salon que Aissatou Diallo. Elle renchérit.
« On rencontre des clientes qui sont exigeantes mais on se débrouille pour nous comprendre avec elles car c’est aussi ça le métier à part ça on n’a pas d’autres difficultés », soutient cette coiffeuse.
Dans une autre salon de coiffure non loin de celui de Ramatoulaye Doumbouya et de Aissatou Diallo, on se plaint de la rareté de la clientèle.
« C’est pendant les fêtes et les mariages qu’on a des clients et certaines d’entre elles ont des problèmes mais on arrive à nous entendre sans qu’il n y ait des graves conséquences », se plaint cette autre coiffeuse.
Safourata Baldé renchérit. «Pendant les vacances l’affluence est faible c’est à l’ouverture des classes qu’il y a plus de mouvement parce que les élèves et les maîtresses se tressent », laisse entendre cette dame.
Laouratou Diallo, pour foutakameen.com
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