Le Foutah est très connu dans l’utilisation des colas dans diverses cérémonies, telles que : les baptêmes, les mariages et même dans les cérémonies religieuses. Certains utilisent le cola pour offrir aux visiter, d’autres le consomment à tel point qu’ils sont devenu accro à sa consommation. La rédaction de foutakameen.com est allée à la rencontre des vendeurs de colas pour s’imprégner des conditions dans lesquelles ils revendent ce fruit.
De son importation, à sa commercialisation jusqu’à sa conservation, le processus est rude. Elhadj Mamadou Saliou, qui a commencé à revendre les colas depuis plus de cinq décennies explique où ils font l’importation et comment ils parviennent à écouler ce produit.
« Depuis 1969, j’ai commencé à revendre les colas. On allait sous les arbres pour les cueillir et les acheter directement auprès des propriétaires. Parfois, nous allons dans les pays limitrophes pour acheter, mais aussi à côté de Guéckédou, entre la frontière de la Guinée et de la Sierra Leone. Nous allons aussi en forêt pour acheter les colas et venir les revendre surtout pendant les périodes des mariages. Dans les années passées, il était très facile à revendre les colas parce que tu pouvais acheter une grande quantité. Maintenant, ceux qui achètent ça partent aussi à la source eux-mêmes pour acheter », explique-t-il avant de revenir sur les difficultés auxquelles ils sont confrontées concernant l’importation.
« Les difficultés que l’on rencontre viennent surtout de l’état des routes. Si une voiture qui transporte des colas tombe en panne sur la route, cela peut occasionner une perte très importante à cause de la chaleur, parce que le cola peut pourrir dans une voiture sans que la voiture ne brûle », explique ce vendeur de colas.
Parmi les catégories de colas, il y en a ceux qui sont faciles à entretenir pour éviter leur pourrissement. Cet autre vendeur de colas explique les moyens qu’ils emploient pour entretenir les colas.
« Les colas qui sont les plus faciles à entretenir sont ceux qui viennent de la Sierra Leone et ceux qui viennent de Gueckédou. Ils peuvent durer près de 12 mois. Mais les colas qui viennent de la Côte d’Ivoire, ce juste que pour quelques mois. Ce qui est bon pour les colas, c’est la fraîcheur. La chaleur contribue à leur pourrissement. C’est pourquoi cette année, nous avons eu beaucoup de pertes à cause de la chaleur », explique Mamadou Bachir Baldé.
Il y a plusieurs type de colas. Il y a le colas rouge, le cola blanc et les colas de couleurs mixtes. Parmi les colas, certains sont au goût amer.
Abdourahmane Baldé pour foutakameen.com
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