Jeudi, c’est le jour du marché hebdomadaire de Matakaou, Sous-préfecture relevant de la préfecture de Koubia, en Moyenne Guinée. Ce marché réunis chaque semaine de nombreux citoyens venus de plusieurs localités de Matakaou. Dans ce marché où vendeurs et acheteurs convergent chaque semaine, les difficultés sont nombreuses.
La rédaction de foutakameen s’est rendue sur le marché où des citoyens n’ont pas manqué de faire part de la situation précaire dans laquelle ils font leur commerce comme le témoigne Elhadj Oumar Fofana commerçant.
« Nous achetons nos marchandises au grand marché de Labé et les envoyons ici. Par exemple, si nous devons venir le jeudi à Matakaou, nous partons le mercredi pour acheter les marchandises et les expédier. Mais, le marché n’est pas pour autant », indique ce commerçant.
Fatoumata Diariou Diallo, vendeuse, souligne également les difficultés qu’elle dit rencontrer dans l’exercice de son activité.
« Je suis ici pour le marché hebdomadaire. Les marchandises, comme les savons et l’huile, viennent de Labé. Les difficultés sont énormes, que ce soit sur la route ou lors de la vente, car ça ne marche pas beaucoup. Le transport est aussi un véritable souci. Nous éprouvons d’énorme souffrance », se plaint cette vendeuse.
Contrairement, Alpha Oumar Barry, conducteur de mototaxi se réjouit de l’avancement de son activité.
« Les jeudis, c’est le jour du marché à Matakaou. Nous travaillons beaucoup ce jour-là, car tout le monde vient de partout pour se réunir. C’est le moment où il y a le plus de déplacements, et en rentrant, nous rencontrons aussi des gens», fait savoir ce conducteur de taximoto à Matakaou.
Mamadou Nooba renchérit en ces termes.
« Les jeudis, tout le monde est présent et les gens viennent de partout. On gagne pour sa famille et pour épargner aussi ».
Fatoumata Diariou Diallo et Souleymane Condé demandent de l’aide aux autorités.
« Nous demandons à l’État de nous aider à avoir des routes praticables pour faciliter le transport de nos marchandises. De plus, s’il pleut, nous sommes obligés de couvrir nos marchandises avec des caoutchoucs, car nous n’avons pas des places où mettre à l’abri nos biens », sollicite ces citoyens.
Fatoumata Binta Bah pour foutakameen.com
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