C’est désormais sans doute, certains partis politiques moins connus dans l’arène politique du pays vont perdre leur statut de parti politique. C’est en tout cas ce qui ressort du rapport final de l’évaluation des partis politiques publié mardi à Conakry, par le ministère de l’administration du territoire et de la décentralisation.
Cette décision qui d’ailleurs une première du genre en Guinée est diversement appréciée dans l’opinion. Certains citoyens interrogés donnent des avis divergents sur la suspension et la fermeture d’une cinquantaine de formations politiques. Ce citoyen lui, estime que certains partis était déjà dissous d’avance à cause dit-il de leur faible influence. Il n’hésite même pas de donner le nom de certains de ces partis qui n’ont aucune représentativité selon lui.
« Ils ont trouvé certains partis déjà dissous. Si on parle du PDG-RDA, du PUP c’est à l’image d’un aveugle qui regarde derrière lui, il ne verra rien. Si un parti ne participe pas à trois ou quatre élections, c’est que c’est un parti déjà dissous à l’avance. J’aime le général Mamadi Doumbouya mais qu’il laisse les citoyens tranquille », lance Bah Ibrahima.
Cet autre citoyen lui, désapprouve la dissolution de certains partis mais désapprouve pour d’autres. Il motive sa position par l’absence de ces partis dissouts par leur faible poids politique.
« Il y a de ces partis, ils n’ont ni siège ni militants. Il n y a que le président du parti sans adjoint. Ils ne participent jamais à une élection donc leur dissolution est tout à fait normal », estime-t-il en affirmant qu’il n’est pas content de la dissolution du PDG-RDA qui « est un parti traditionnel » tout comme le PUP « qui a dirigé le pays. C’est vrai depuis la mort de Lansana Conté le parti n’a jamais participé à une élection mais tout le monde sait que c’est un parti qui existe depuis longtemps. Donc je n’ai pas apprécié la dissolution de ces deux partis mais les autres je suis totalement favorable à leur dissolution », laisse entendre Ndiaye.
Certains pensent que le Cnrd est dans la logique d’exclure certains partis politiques de la course pour la prochaine présidentielle.
Aissatou Diallo pour foutakameen.com
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