À la fin du mois de Ramadan, les fidèles musulmans sont appelés à faire l’aumône aux plus démunis. Quelle est l’importance de cet acte et que doit-on donner pour cette aumône et doit en bénéficier? Le premier imam de la grande mosquée de Labé revient sur ses bienfaits.
Elhadj Mamadou Badourou Bah, explique la signification de cette aumône appelée autrement Zakat al-fitr, qui est une obligation pour chaque fidèle musulman à la fin du mois de Ramadan.
« Nos parents ont l’habitude de commencer à faire l’aumône dès que le mois de Ramadan atteint Ramadan atteint le 27ème jour (c’est-à-dire : le lendemain de Laylatoul Qadr, la nuit du destin). Car vous savez que c’est l’une des choses qui permettent de faire accepter le jeûne du mois de Ramadan auprès du Tout-Puissant Allah. Mais il faut éviter de peser de petites quantités de nourriture et de les donner à quelqu’un si cela ne peut pas vraiment lui être utile. Il est demandé à chaque personne de donner deux kilos et demi de nourriture pour cette aumône (riz, maïs, fonio…). C’est une obligation pour chaque personne ayant accompli le jeûne durant le mois de Ramadan de le clôturer en donnant l’aumône aux nécessiteux afin que Dieu puisse accepter son jeûne. Et cela concerne toutes les catégories de personnes : les enfants, les personnes âgées, les femmes, les filles, et même un bébé qui vient de naître. Ses parents ont l’obligation de donner l’aumône en son nom, selon leurs moyens », précise l’imam ratib de la mosquée de Karamoko Alpha de Labé, avant d’insister sur l’importance de cet sacrifice:
« Pourquoi fait-on cela ? Parce que cette aumône permet à plusieurs ménages qui n’ont pas les moyens de se procurer de la nourriture pour la fête de bien se préparer. C’est un moyen pour chaque fidèle de se rapprocher davantage de la miséricorde d’Allah. Dès le lendemain de la célébration de la nuit du destin, les gens peuvent commencer à donner leur aumône », a-t-il indiqué.
L’imam a également fait savoir qu’il est permis de s’acquitter de cette aumône avec de l’argent liquide.
Abdourahmane Baldé pour foutakameen.com
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