Assassinat d’un opérateur économique à Conakry: le GOHA International tape du poing sur la table 

Assassinat d’un opérateur économique à Conakry: le GOHA International tape du poing sur la table 

Conakry est toujours dans le choc depuis l’assassinat d’un opérateur économique dans la nuit du 29 au 30 août 2024 à Kobaya Kinifi, un quartier de la haute banlieue de Conakry. Ce jour-là, un groupe d’assaillants lourdement armés ont fait irruption dans la maison familiale d’Elhadj Hassimiou Diallo alors que celui-ci était avec l’une de ses épouses, devant laquelle ils lui ont ôté la vie aux environs de 3 heures du matin.

Cette horreur ne laisse pas indifférent le Groupe Organisé des Hommes d’Affaires (GOHA international). Le président de cette structure qui regroupe les opérateurs économiques regrette et déplore que la Guinée ait le profil d’un État qui ne séduit pas les investisseurs.

« S’il y a l’insécurité dans un pays, ça n’encourage pas non seulement les opérateurs économiques locaux, mais aussi ceux qui voudront éventuellement investir dans le pays. Il est important à ce que tout le monde travaille pour que tout le monde soit rassuré, pour qu’il y ait le décollage économique », déclare Mohamed Chérif Abdallah Haidara qui demande aux autorités des enquêtes sérieuses.

« A la sécurité de multiplier les efforts et ouvrir une enquête auprès de la justice et l’ensemble des forces de défense et de sécurité pour traquer les auteurs. Ça, c’est ce que nous demandons et c’est ce que nous attendons d’eux », exige le Président du GOHA.

Alors que la famille n’a pas fini de faire le deuil du désormais feu Elhadj Hassimiou Diallo, un autre vol a eu lieu au domicile du défunt. Selon nos informations, un groupe de bandits étaient repartis dans la nuit du vendredi à samedi aux environs de 3 heures du matin, chez la famille de l’opérateur économique. Cette fois-ci, il n y a pas eu de mort, mais les assaillants auraient emporté une somme de 17 millions GNF et des téléphones portables. Une situation qui plonge tout un quartier dans la psychose.

Amara Bangoura, pour foutakameen.com

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