Brouillés et retirés des bouquets de diffusion, six médias sont fermés, depuis plusieurs mois, après le retrait de leurs licences d’exploitation, par la junte au pouvoir, à travers le ministère de l’information et de la communication. Malgré l’ouverture de plusieurs fronts de négociation, toujours pas de fumée blanche.
En conférence de presse mercredi, à la maison commune des journalistes, le coordinateur national du Forum des Forces Sociales de Guinée entend associer le cas des médias fermés aux nombreuses exigences du forum, qui s’offre d’autres voies de recours après l’échec des premières.
« Deux recours nous restent. Soit, faire face à la justice internationale. Et là déjà, nous avons avancé sur ce plan parce qu’un pool d’avocats est constitué au compte des Forces Sociales sous la responsabilité de Me Boukounta Diallo, un avocat ivoirien, un au Bénin, et deux autres au Sénégal. Le travail est en cours et nous travaillerons sur les différents aspects de violation des Droits y compris la question de la presse. Et l’option qui reste, ensemble, nous devrons tous travailler sur les questions de désobéissance civile … Il faut qu’on intègre tous ces aspects ensemble », annonce l’activiste Abdoul Sacko.
Les autorités motivent la fermeture de ces entreprises de presse par des raisons « de sécurité nationale ». Cette décision, selon le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée, a forcé près de 1000 journalistes et techniciens au chômage. Cela fait déjà trois mois depuis que ces médias ont été fermés.
Amara Bangoura, pour foutakameen.com
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