Cellou Dalein et Sidya Touré non recensés : « selon la loi, si vous n’êtes pas recensé, vous ne pouvez ni voter, ni être candidat»

Cellou Dalein et Sidya Touré non recensés : « selon la loi, si vous n’êtes pas recensé, vous ne pouvez ni voter, ni être candidat»

Le non enrôlement de Cellou Dalein Diallo, président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), et de Sidya Touré, président de l’Union des forces républicaines (UFR) lors du derniers recensement (RAVEC) continue de faire réagir les acteurs politique guinéens. Invité dans l’émission YEWTIDEN de foutakameen.com, Aliou Dalein Baldé, membre du bureau exécutif national du MoDeL, dénonce «une injustice flagrante» envers ces deux figures majeures de l’opposition guinéenne. 

Selon lui, privés ces deux anciens cadres de l’administration guinéenne du recensement constitue un manque de respect à leur égard. 

« Le problème de ce pays, c’est le manque de respect envers ceux qui ont servi la nation. Cellou et Sidya ont tous deux été Premiers ministres et ont contribué à la construction du pays. Au-delà de leurs fonctions passées, ce sont des hommes qui se sont battus pour l’instauration de la démocratie. Les empêcher aujourd’hui d’exercer un droit citoyen est une insulte à leurs parcours», estime le chargé des Adhésions et des implantations au sein du parti MoDeL dirigé par Aliou Bah.

Interrogé sur les conséquences de leur non-recensement dans le fichier électoral, Aliou Dalein Baldé reste catégorique et voit déjà une velléité d’exclure ces deux opposants de la course à la présidentielle prochaine.

« Selon la loi, si vous n’êtes pas recensé, vous ne pouvez ni voter, ni être candidat. C’est clair. Donc, si leurs noms ne figurent pas dans le fichier en cours d’élaboration, ils ne pourront pas se présenter. C’est une manœuvre politique visant à les éliminer. Aujourd’hui, leurs partis sont contraints de chercher d’autres candidats pour pouvoir participer aux élections», indique-t-il. 

Concernant la situation d’Aliou Bah, président du Mouvement Démocratique Libéral (MoDeL), actuellement en détention, ce cadre du parti précise :

« Il a pu se faire recenser. Il est donc électeur, éligible et bel et bien candidat. »

Il convient de rappeler que le référendum constitutionnel est prévu pour le 21 septembre 2025, en vue de l’adoption du projet de la nouvelle Constitution en cours de vulgarisation par les ministres. Une autre interrogation domine les débats : celle de la possible candidature du président de la transition à la future élection présidentielle. Interrogation qui reste pour le moment sans réponse claire marge la floraison des mouvements de soutien qui réclament d’ailleurs la candidature du général Mamadi Doumbouya. 

Abdourahmane Baldé pour foutakameen.com 

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