Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a fait cette déclaration lors d’une interview accordée cette semaine à nos confrères de Jeune Afrique. Voici la question posée par le journaliste, qui a suscité cette réponse :
« Pourquoi avoir choisi l’exil plutôt que de mener le combat sur le terrain en Guinée ? »
La réponse de l’opposant a été directe et sans équivoque. Pour Cellou Dalein Diallo, c’est en restant en vie qu’il peut prétendre mener le combat, et non l’inverse.
« Je peux mener mon combat si je suis à l’extérieur. Si je suis mort ou si je suis en prison je ne pourrais pas mener le combat pour le peuple de Guinée, pour qu’il recouvre sa liberté. Actuellement je suis en train de vous expliquer que ça fait partie du combat. Si je suis en prison ou à l’intérieur ou au cimetière je n’aurais pas pu continuer mon combat. Je mène le combat parce qu’il faut peut-être que la junte parte », s’est-il justifié.
Selon l’ancien Premier ministre, le fait de mener le combat politique en exil n’est pas une nouveauté.
« Ce n’est pas la première fois qu’un leader politique se trouve obligé d’être à l’extérieur et à mener le combat pour son pays », a déclaré le président de l’UFDG.
Par cette justification, l’opposant au régime du CNRD donne-t-il raison à ceux qui estiment qu’il a peur daller en prison ? A chacun son analyse.
Mamadou Aliou Diallo pour foutakameen.com
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