Ils sont nombreux des diplômés qui n’ont pas encore accès à un emploi décent. Certains parmi-eux se démerdent de faire quelque chose, et ce, malgré eux, afin de subvenir à leurs besoins primaires. Certains se lancent dans la conduite de mototaxi d’autres font du petit commerce par manque de choix soutiennent-ils.
Mamadou Yaya est parmi ces diplômés qui n’a pas encore eu son premier emploi. Il se débrouille dans la vente des accessoires de téléphone, étant convaincu que l’Etat n’est pas en mesure de créer de l’emploi pour tout le monde.
« Les diplômés sans emplois sont nombreux y compris moi mais les gens ne doivent pas tout attendre de l’Etat. Chacun dans un domaine précis doit se débrouiller pour faire quelque chose. L’État ne peut pas employer tout le monde mais doit tout de même encourager l’initiative privée pour que ceux ci puissent émerger et employer certains », fait savoir ce diplômé.
Mamadou Oury Sow est lui aussi diplômé sans emploi. Étant convaincu que l’État ne peut pas employer tout le monde, il a tracé son propre chemin.
« Parmi nous il y a beaucoup de diplômés mais on ne peut pas rester assis pour attendre d’être employé par l’État parce qu’on a des besoins à satisfaire. Je demande au gouvernement de nous employer et créer des entreprises pour diminuer le chômage », lance-t-il.
Tamba Kamano lui regrette que l’Etat n’emploi pas et que le peu d’emplois soit fait sur la base de l’affinité.
« Le chômage dépend de plusieurs facteurs. C’est pitoyable qu’avoir accès à un emploi soit basé sur des relations et non pas selon les connaissances et les compétences. C’est très regrettable que la médiocrité soit célébrée au détriment du talent », déplore ce jeune.
Laouratou Diallo pour foutakameen.com
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