Commune urbaine de Labé: les conducteurs de mototaxi se frottent les mains après l’ouverture des classes

Commune urbaine de Labé: les conducteurs de mototaxi se frottent les mains après l’ouverture des classes

Il y a deux mois, les conducteurs de mototaxi se plaignaient de la rareté de la clientèle dans leur secteur. Une conjoncture qui s’explique selon eux par l’abondance des pluies qui s’abattaient sur la ville. Alors qu’en est-il de leur situation deux mois après ? La rédaction de foutakameen.com a tendu le micro à certains parmi-eux qui ont indiqué que leurs conditions de travail semble s’améliorent même s’il y en a encore certains parmi les conducteurs qui s’alarmant.

Cette amélioration est due à la rentrée scolaire dont beaucoup d’élèves et d’enseignants empruntent le taxi pour se rendre à l’école indique ce conducteur.

« Depuis l’ouverture des classes, il y a beaucoup plus de clients que pendant les vacances parce qu’actuellement on transporte les élèves à l’école le matin et après les cours on les ramène à leurs domiciles. Les difficultés sont liées à certaines personnes que nous rencontrons dans notre travail. Des personnes qui sont dures de caractère et qui sont difficiles à aborder », Mamdou Diouldé Sow.

Si la situation s’est améliorée chez Diouldé, chez Talhatou Baldé c’est tout le contraire. Pour lui la rentré des classes n’a pas contribué à « l’amélioration » de sa situation.

Abdourahmane Diallo, de son côté ne se plaint pas trop. Il constate une nette amélioration.

« Nos activités se sont beaucoup améliorées depuis que les élèves ont repris le chemin de l’école. La plupart d’enseignants et d’élèves empruntent la mototaxi pour se rendre l’école. Le matin on dépose certains à l’école et après les cours on vient les chercher pour les ramener à la maison », se réjouit cet autre conducteur de mototaxi mais évoque cependant, des difficultés liées à la conduite de certains dans la circulation.

« La seule difficulté que nous rencontrons est liée aux embouteillages, chacun étant pressé d’être à l’heure pour les élèves, et pour nous conducteurs, de déposer les élèves et revenir chercher d’autres. C’est dans cette situation que chacun voudrait être le premier à traverser les carrefour et quand c’est comme ça le risque des accidents est trop élevé », indique-t-il.

Laouratou Diallo pour foutakameen.com

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