Commune Urbaine de Labé : les étalagistes envahies par les ordures à Sassé 

Commune Urbaine de Labé : les étalagistes envahies par les ordures à Sassé 

Pendant cette période de grandes pluies, certains lieux stratégiques sont envahis par les ordures. A sassé par exemple, les femmes étalagistes baignent dans des tas d’immondices. Selon des témoins les femmes vendeuses sont elles-mêmes responsables. Ce sont elles qui jettent les ordures sur la chaussée accuse une femme que nous avons interrogée.

« Les vendeuses de légumes salissent le plus et elles refusent de nettoyer pourtant la santé dépend de la propreté », accusé cette interlocutrice.

Le constat a Sassé se révèle alarmant. Là-bas, il est difficile de se frayer un chemin. Vendeuses et ordures sont mélangées, obstruant ainsi le passage.

Aissatou Baldé pointe du doigt les femmes vendeuses donne la source de ces tas d’immondices et expliquent les difficultés qu’elles endurent.

« Toute personne qui produit des déchets vient les jeter ici. Chaque matin on est obligé de les ramasser et payer des gens qui les envoient au dépotoir des ordures. Des fois ils nous réclament des petites sommes pour soi-disant nettoyer mais nous au marché des légumes ici, on ne voit pas le service de nettoyage ici c’est nous même qui le faisons », révèle-t-elle.

Feremoussou Kourouma une autre vendeuse taxe le service de nettoyage de laxisme et soutient qu’elles dépensent leur argent pour nettoyer les lieux.

« A sassé ici on ne voit pas le service de nettoyage c’est nous-mêmes qui nettoyons les saletés, on paye quelqu’un pour nous les envoyer à la poubelle. Personne ne nous réclame de l’argent pour nettoyer les ordures. On demande à l’Etat de prendre des précautions afin que chaque jour la poubelle soit ici comme ça on va les ramasser et les jeter dans les poubelles », lance cette dame.

La Commune sensé veiller sur l’insalubrité est jugée inactive. Depuis l’installation de la délégation spéciale presqu’aucune action palpable allant dans le sens de l’assainissement de la ville n’est visible sur le terrain.

Laouratou Diallo, pour foutakameen.com

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