C’est l’ambition qui anime la légende de la musique pastorale peulh. Mouctar Paraya Baldé, plus connu sous le sobriquet «Mic Paraya» entend faire renaître de leurs cendres, les anciens instruments de musique, à savoir: la flûte, le tambour, la calebasse, entre autres… Pour ce faire, Mic Paraya envisage d’ouvrir une école spécialement dédiée à la formation des jeunes qui nourrissent l’ambition de chanter, sur la pratique des instruments traditionnels de musique.
L’artiste musicien qui ne digère pas du fait que ces instruments tendent à disparaître, décide de s’investir pour les immortaliser. Pour cela, « j’envisage d’ouvrir une école afin de révivifier les anciens instruments de musique pour ne pas qu’ils disparaissent. Cette école, c’est pour que ceux qui connaissent ces instruments viennent les apprendre à ceux qui aspirent se lancer dans la musique », annonce-t-il.
Mic Paraya voit d’un mauvais œil du fait que les blancs viennent s’approprier de nos œuvres traditionnelles pour booster leur culture alors qu’estime-t-il, les artistes guinéens peuvent valoriser leurs musiques à travers ces instruments sans faire recours aux œuvres des autres.
Notre interlocuteur annonce que le projet a déjà avancée et que des démarches ont été menées auprès de certains percussionnistes. Mais les moyens manquent pour finaliser le projet affirme-t-il.
« C’est le soutient qui me manque pour concrétiser ce projet. Il faut que j’aie des appuis pour que cette école puisse voir le jour. Nous avons acheté beaucoup d’instruments pour leur apprentissage. Je suis même allé dans les villages j’ai pris langue avec les flûtistes, les tambourineurs…, afin qu’ils viennent former les jeunes. Mais tu ne peux pas déplacer un vieux pour qu’il vienne transmettre son savoir sans pouvoir le payer pour que lui aussi, puisse survivre », a laissé entendre l’artiste qui a impressionné des générations à travers ses œuvres musicales.
Mamadou Aliou Diallo pour foutakameen.com
Tél : 622 20 09 70
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