Son évasion n’aura duré qu’onze mois. C’est le 4 novembre 2023, que le Colonel Claude Pivi, a réussi à s’évader de la maison centrale de Conakry, alors que le procès des événements du massacre du 28 septembre 2009, au stade du même nom, était en train de se dérouler au tribunal de première instance de Dixin, délocalisé à la Cour d’appel de Conakry. L’accusé a été exfiltré de la prison, par un groupe de commandos lourdement armée, qui serait conduit par son fils.
L’ancien ministre chargé de la sécurité présidentielle au temps du régime de Dadis Camara a réussi à contourner tous les dispositifs sécuritaires mis en place, pour s’éclipser.
Comment a-t-il réussi à tromper la vigilance des forces de sécurité pour fuir ? Quelle a été sa destination après avoir réussi à défier la sécurité mise en place ? Le Colonel radié de l’armée guinéenne au lendemain de son évasion revient sur les conditions de son exfiltration de la prison centrale de Conakry.
« Depuis l’évasion à Conakry à la sûreté, c’est le même jour ils m’ont fait accompagner par trois des gens qui sont venus derrière moi à la sûreté. Donc, ils m’ont balancé directement pour aller en forêt. Arrivée chez moi, dans mon village, j’ai fait trois jours, au quatrième jour, j’ai traversé pour aller au Libéria », a raconté Claude Pivi, chez nos confrères de la Rtg, après son extradition à Conakry, à la suite de son arrestation le 17 septembre 2024, près de la frontière entre la Guinée et le Libéria.
Claude Pivi, lors du verdict du procès du massacre du 28 septembre 2009, a été reconnu coupable de crime contre l’humanité et a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de 25 ans, pour son rôle joué dans la commission de ces crimes.
Mamadou Aliou Diallo, pour foutakameen.com
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