Pour «non-respect du contenu des cahiers de charges, conformément à la réglementation en vigueur en République de Guinée », apprend-on, les autorités de la transition militaire en Guinée, ont annoncé ce mercredi 22 mai, via un arrêté du ministre de l’information et de la communication, le retrait des agréments de Hadafo Médias, Djoma Médias et Fim FM. Cette annonce est tombée comme un couperet dans la sphère médiatique guinéenne.
Mais déjà, des voix commencent à se lever pour dénoncer cette décision liberticide. C’est le cas de l’activiste, Foniké Menguè qui a vigoureusement blâmé cette décision.
«Je pense que le rubicon vient d’être franchi par-là. Je pense que le Cnrd vient de commettre une faute impardonnable à laquelle, il va regretter de toute son existence. Aux militants prodémocratie de notre pays, je pense que désormais on a qu’un seul choix. C’est de se battre pour nos libertés», a lancé le coordinateur national du Fndc – front national pour la défense de la constitution.
Pour Oumar Sylla, l’heure n’est plus pour les guinéens de s’alarmer et de se résigner. Selon lui, il est temps de mettre fin à cette «dictature».
«Si cela va nous valoir la prison, alors acceptons de partir en prison. On serait aller en prison pour une bonne cause. Personne ne doit plus reculer, personne ne doit plus avoir peur, il faut mener ce combat jusqu’à la victoire. Chacun en ce qui le concerne, levons-nous, mobilisons-nous, mettons-nous en ordre de bataille pour faire face à cette dictature nessante», a invité l’opposant au régime en place.
A noter que l’arrêté de retrait des agréments de ces médias a été signé par un journaliste, nommé récemment ministre de l’information et de la communication. Il s’agit bien-entendu, de Fana Soumah, ex-directeur général de la Rtg.
Mamadou Aliou Diallo, pour foutakameen.com
Tél: 622 20 09 70
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