Fête de tabaski: Elhadj Badrou explique à quel moment faire le sacrifice, le statut de l’animal et l’importance d’effectuer la prière de l’Aïd

Fête de tabaski: Elhadj Badrou explique à quel moment faire le sacrifice, le statut de l’animal et l’importance d’effectuer la prière de l’Aïd

Nous sommes à moins de cinq jours de la célébration de la fête de tabaski, l’une des plus importantes fêtes chez la communauté musulmane. À l’occasion de cette fête, les musulmans les plus aisés financièrement égorgent au moins un animal en guise de sacrifice comme le recommande la sunna. Pour situer les fidèles musulmans de Guinée sur comment faire ce sacrifice, la rédaction de foutakameen.com a interrogé un imam qui a apporté d’importantes précisons sur certaines contradictions liées à ce sacrifice.  

Nous avons tendu la perche à Elhadj Badrou Bah, premier imam de la grande mosquée de Karamoko Alpha Mo Labé, qui a expliqué des détails concernant ce sacrifice. 

«Le sacrifice se fait le jour de la fête de tabaski, le lendemain, le surlendemain et le jour suivant le surlendemain de la fête. Ce sacrifice est obligatoire envers tout musulman qui en a les moyens, qu’il soit homme, femme, vieux ou enfant. Nous entendons souvent les gens dire que celui qui commence à faire ce sacrifice, est obligé de le faire chaque année sinon tous les autres sacrifices sont vains. Ce n’est pas du tout vrai. On peut le faire cette année et ne pas en avoir les moyens l’année suivante. Si tel est le cas, ça ne dérange rien, les autres sacrifices restent valables», précise l’imam, qui a également indiqué le moment idéal pour faire ce sacrifice. 

«Le sacrifice est valable à partir du moment où l’imam finit de présider la prière de l’Aïd. À partir du salut final de la prière de l’Aïd, toute personne ayant les moyens de faire le sacrifice peut le faire, c’est valable. Le prophète a dit, « vos sacrifices seront vos montures le jour de la résurrection ». L’animal qui sera sacrifié doit-être sain et sans défaut», clarifie l’inspecteur régional de la ligue islamique de Labé.  

En ce qui concerne l’acquittement de la prière, notre interlocuteur soutient que «tout musulman en état de santé doit accomplir la prière de l’Aïd et écouter le sermon de l’imam, c’est très bénéfique. Même la femme qui est en état d’impureté doit s’y rendre pour écouter le sermon. En rentrant à la maison, cest aussi la sunna d’emprunter un chemin différent de celui qu’on a emprunté lorsqu’on se rendait à la prière», a fait savoir Elhadj Badrou Bah, qui a incité les musulmans en bonne situation, à faire ce sacrifice et de ne pas le remettre à plus tard.  

Mamadou Aliou Diallo, pour foutakameen.com 

Tél : 622 20 09 70 

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