C’était à l’occasion de la journée internationale du travail célébrée ce mercredi 1er mai à Labé. Devant les autorités régionales et préfectorales, Elahdj Lamine Sangaré a tenu à magnifier la lutte que mènent ses camarades syndicalistes de Conakry, pour l’amélioration des conditions de vie et de travail de la classe ouvrière de Guinée.
Par contre, le syndicaliste a eu à dénoncer certaines centrales syndicales qui, selon lui, ne fournissent aucun effort sur le terrain.
<<Il faut noter que sur les treize centrales immatriculées à Conakry, seules deux ou trois évoluent sur le terrain, donc à l’intérieur du pays. Il est temps et grand temps que les choses soient tirées au clair. Car toute organisation syndicale, vaut ce que vaut sa représentativité sur le terrain et cela, dans tous les secteurs formels, informels, privés, mixtes et publics>>, dénonce Elhadj Lamine Sangaré.
Pour le syndicaliste, il est inadmissible que des centrales qui n’ont aucune représentativité sur le terrain, soient un fardeau pour celles qui, selon Elhadj Lamine Sangaré, œuvrent pour le bien-être des travailleurs.
<<En tout état de cause, nous représentants à la base des centrales Cntg-Ustg, ne sommes plus prêts de continuer à subir le poids néfaste que nous imposent ces centrales qui n’existent que de par leurs noms et ne sont présentes que pour demander subvention et passeport à l’État>>, lâche-t-il.
A noter que seules les représentants des centrales syndicales Cntg-Ustg à Labé ont pris la parole lors de la commémoration de la journée internationale du travail délocalisée à Garambé.
Mamadou Aliou Diallo, pour foutakameen.com
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