À l’occasion de la célébration de la fête internationale du travail le jeudi 1er mai à Doghel Sigon, dans la préfecture de Mali, le secrétaire régional du Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) a brièvement abordé la situation de la liberté de la presse en Guinée, notamment dans la région administrative de Labé.
Mamadou Samoura s’est dit satisfait du déroulement de la journée et des efforts fournis pour sa réussite : déclare le confrère.
Alors que la Journée mondiale de la liberté de la presse sera célébrée demain samedi 3 mai, Mamadou Samoura a lancé un appel :
« Nous demandons au gouvernement de faciliter le travail de la presse dans ses différentes activités. À l’heure où nous parlons, des journalistes sont victimes d’enlèvements. Nous réclamons des nouvelles de notre confrère Habib Marouane Camara, disparu depuis plusieurs mois. C’est déplorable de constater que, récemment encore, notre collègue Sally Bilaly Sow a été la cible de personnes mal intentionnées. Nous exigeons l’ouverture d’enquêtes pour faire la lumière sur ces faits. Les journalistes doivent pouvoir exercer leur métier librement », lance-t-il.
Il a également rappelé un principe fondamental :
« On dit souvent qu’il n’y a pas de démocratie sans liberté. Mais il n’y a pas non plus de liberté de la presse sans responsabilité sociale de la part des journalistes. J’invite tous les confrères à être responsables et à respecter l’éthique et la déontologie », exhorte le syndicaliste.
Selon lui, les journalistes exercent leur métier avec une certaine aisance dans la région de Labé
Abdoul Karim Baldé et Abdourahmane Baldé envoyés spéciaux de foutakameen.com à Doghel Sigon
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