Le 13 février est dédié à la Journée mondiale de la radio. À cette occasion, la directrice régionale de l’information et de la communication a organisé une session de formations en faveur des journalistes, autour du thème « Radio et changement climatique ». La commémoration de cette journée a eu lieu dans la salle de conférence du gouvernorat de Labé en présence de plusieurs personnalités, notamment la cheffe de cabinet Aissatou Barry, qui a procédé au lancement de l’événement. La formation initiée axée sur la protection de l’environnement initiée par madame Kadiatou Teliwel Diallo à été assurée par l’inspecteur régional de l’environnement, en l’occurrence Mamadou Kobera Diallo.
Dans son discours de circonstance, madame Kadiatou Teliwel Diallo a souligné l’importance de la radio face aux enjeux du changement climatique.
« Le thème retenu cette année par l’UNESCO, “Radio et changement climatique”, souligne l’importance cruciale de ce média de proximité dans la lutte contre ces défis. Malgré la montée fulgurante des technologies de l’information et de la communication, la radio reste la première source d’information. Sa proximité et sa capacité à toucher les communautés les plus reculées en font un outil indispensable pour communiquer, sensibiliser et informer sur les enjeux climatiques. Face au changement climatique, les médias jouent un rôle primordial. Ils informent, sensibilisent et éduquent les communautés grâce à des contenus vérifiés : articles, interviews, reportages, documentaires et émissions de sensibilisation pour la protection de l’environnement», a déclaré la DRIC.
De son côté, le formateur a déploré le manque de formation sur l’environnement.
« Nous, à l’environnement, nous écoutons toutes les radios de Labé. Tous les journalistes, comme leur représentant vient de le dire, ont dans leur grille de programme des espaces réservés aux émissions liées à l’environnement. Malheureusement, il y a peu de formations et d’informations en matière d’environnement, parce que l’environnement ne se gère pas comme les services administratifs. Il ne se limite pas à la commune urbaine ou à la commune rurale ; il est vaste et sans frontières. Les oiseaux qui hivernent à La Rochelle, en France, ont récemment été suivis ici à Kouramagui. Ils ont quitté la France pour venir ici un certain temps avant de repartir. Ils ont été suivis à Mali et Koubia, ce qui signifie qu’ils n’ont pas de frontières et n’ont pas besoin de visas. Alors, nous félicitons les journalistes pour leur engagement. Chaque fois que nous parlons de changement climatique et de ses effets, nous les suivons avec intérêt. Ils insistent pour que les informations disponibles soient valorisées. Pour moi, comme l’a dit tout à l’heure le représentant des journalistes, c’est une occasion et une opportunité de soutien pour mieux développer le thème», a laissé entendre l’inspecteur régional de l’environnement.
Enfin, Aissatou Barry, cheffe de cabinet du gouvernorat de la région administrative de Labé représentante du gouverneur à cet événement, à indiqué que le thème retenu cette année répond à un besoin pressant de protection de l’environnement.
« Tout le monde est conscient du rôle majeur que jouent les radios en matière d’information et de sensibilisation des communautés. Ce canal de proximité est un vecteur de développement socio-économique pour notre pays et un compagnon des gouvernants et des gouvernés. Le thème de cette année, “Radio et changement climatique”, arrive à point nommé pour répondre aux inquiétudes de toute l’humanité. Ici, au Fouta, l’histoire ne reconnaît pas la chaleur que nous vivons actuellement. Par le passé, ceux qui venaient à Labé étaient marqués, dès la première seconde, par la clémence de sa nature et de sa végétation. Il m’est impossible, au nom de M. le gouverneur, de ne pas reconnaître le travail des médias dans le cadre de la sensibilisation. Chers bénéficiaires de cette session, c’est au nom du gouverneur de la région de Labé que je déclare cette session ouverte ».
Cette année, la Journée mondiale de la radio a été célébré en Guinée dans un contexte marqué par la fermeture de plusieurs radios privées et l’arrestation des journalistes dont le lieu de détention reste encore méconnu.
Aissatou Maleya Diallo pour foutakameen.com
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