Labé: des clinques fermées pour n’avoir pas été en règle continuent d’exercer dans la clandestinité, la DPS met en garde

Labé: des clinques fermées pour n’avoir pas été en règle continuent d’exercer dans la clandestinité, la DPS met en garde

Il y a trois ans de cela, les autorités de la transition enclenchaient une lutte sans merci contre les clinques qui exercent dans la clandestinité. À Labé, la Direction préfectorale de la santé avait entamé une démarche visant identifier le nombre des clinques qui existent dans la préfecture de Labé. Sur un total d’environ 42 cliniques recensées, seulement 10 étaient dans les normes. Celles qui ne répondaient aux normes avaient été fermées, leurs prioritaires sommés par la préfet de compléter les papiers manquants.

Cependant, le constat révèle qu’il y a des clinques qui ne se trouvent pas dans les règles, qui continuent d’exercer clandestinement dans la ville de Labé malgré les efforts fournis pour lutter contre ce phénomène. Selon ce responsable à la direction préfectorale de la santé, les portes restent toujours ouvertes aux clinques fermées pour se mettre en règle.

« Certaines cliniques ont été fermées temporairement pour ouvrir un chemin à leurs propriétaires pour qu’ils puissent régler leurs papiers. C’est un combat qui ne s’arrête pas, et ce que le ministère a commencé n’est pas terminé. Le délai moratoire qu’on leur a donné leur permet d’arranger leurs papiers. Mais si le programme de contrôle redémarre, la sanction sera sévère », précise Mamdou Moustapha Bah.

Aux cliniques qui continuent d’opérer sans agrément, la Direction préfectorale de la santé leur adresse un avertissement.

« On demande à ces personnes qui défient l’État d’arrêter et de coopérer. Les cliniques privées ont une association pour ça ; qu’ils se tournent vers elle pour exposer leurs problèmes et éventuellement venir à notre niveau pour régulariser leur situation. Cela relève de l’inspection régionale de la santé, donc il faut arrêter de se cacher et faire du travail dans la clandestinité », conseille notre interlocuteur.

Mamadou Moustapha rappelle que l’ouverture d’une clinique est conditionnée par des aptitudes spécifiques dont disposent chaque personne qui souhaite faire carrière dans le domaine de la santé.

« Si un infirmier souhaite ouvrir une clinique, il sait jusqu’à quel niveau il doit intervenir, tout comme un médecin ou un chirurgien. Mais si quelqu’un qui n’est pas médecin chirurgien décide de faire des interventions chirurgicales cela pose problème. Chacun doit respecter sa spécialité », précise ce responsable.

Pour ce qui est de savoir le nombre de cliniques qui existent dans la préfecture de Labé, notre interlocutrice apporte de précision.

« Actuellement, beaucoup ont envoyé leurs papiers au ministère pour régularisation. Nous n’avons pas encore fini de faire le décompte, donc on ne peut pas donner des chiffres exacts. Mais nous organiserons une rencontre d’ici la fin de l’année avec l’association des cliniques pour savoir celles qui sont agréées et celles qui ne le sont pas. Plusieurs cliniques ont entamé des démarches pour obtenir leurs papiers », indique Mamadou Moustapha Bah, de la direction préfectorale de la santé de Labé.

Aux récalcitrants, une sanction sèvres les attends et c’est sans état d’âme avertit Mamadou Moustapha Bah. Il invite par ailleurs la population à se tourner vers les établissements sanitaires agréés et d’ignorer ceux qui refusent de se confirmer pour préserver leur vie.

Fatoumata Binta Bah pour foutakameen.com

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