Dimanche 21 septembre 2025, les Guinéens ont pris part au référendum organisé sur toute l’étendue du territoire national. À Labé, de nombreux citoyens rencontrés dans les centres de vote ont exprimé leurs impressions et leurs motivations.
Parmi eux, Mamadou Oury Baldé qui réside au quartier Laabiko. Il exprime ses impressions :
« J’ai dormi à Maabiko et on m’a dit que je devais voter à l’école primaire de Kouroula. L’organisation est bien faite, c’est la première fois que je vois un référendum aussi bien organisé dans notre pays. Il y a beaucoup de monde », a expliqué Mamadou Oury Baldé.
Dans le même ordre d’idées, Mamadou Oury Diallo souligne que l’acte de voter relève avant tout de la citoyenneté et d’une conviction personnelle.
« Tout bon citoyen vient s’acquitter de son devoir de vote. On est fier et heureux de l’avoir fait, parce qu’en tant que citoyen, lorsqu’il y a une élection, il faut participer. S’il y a un groupe autorisé à appeler au boycott conformément à la loi, il n’y a pas de problème. Chacun agit selon ses convictions. Tout citoyen doit comprendre comment la nation fonctionne et comment le développement peut progresser dans ce pays. Tu prends ta décision et tu agis en fonction de cela. L’objectif, c’est d’intervenir de manière positive. L’esprit positif doit dominer, que l’on soit de l’opposition ou du pouvoir. Il faut rester en accord avec ses convictions pour le progrès de ce pays », a-t-il déclaré.
Ignace Coumbassa, lui, affirme avoir accompli son devoir civique dans de bonnes conditions.
« Je suis venu ce matin pour voter. Je n’ai pas trouvé beaucoup de monde et dans le bureau où je devais voter, tout s’est bien passé. Bonne organisation et bon accueil. Chacun a sa conviction et son choix. Tu choisis ce que tu juges bon pour toi et pour ton pays. L’avis des autres ne doit en aucun cas influencer ta décision. Pour ce que j’ai lu de cette nouvelle constitution, il n’y a presque pas de changements par rapport aux précédentes. Si elle est bonne, c’est pour nous tous. Si elle ne l’est pas, c’est aussi pour nous tous », a-t-il déclaré.
De son côté, Mohamed Diallo a tenu à se rendre aux urnes afin de valider estime-t-il sa carte d’électeur.
« Comme aujourd’hui c’est le jour du vote, je suis là pour voter, car si je ne le fais pas ma carte ne sera pas valable. Pour l’instant, je n’ai pas encore voté parce qu’il y a beaucoup de monde devant moi. Mais l’organisation est bonne et chacun attend patiemment son tour », a-t-il confié.
Cependant, certains électeurs pointent du doigt la lenteur du processus. Ibrahima Sow, par exemple, estime que le travail des agents électoraux ralentit le déroulement des opérations.
« Je suis venu voter pour le référendum. Tout se passe bien mais les agents sont trop lents», regrette-t-il.
Laouratou Diallo pour foutakameen.com
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