De nos jours, la vitrerie est l’un des métiers les plus pratiqués et convoités à Labé. L’équipe de Foutakameen est allée à la rencontre de certains jeunes vitriers de la commune urbaine. Rencontré sur son lieu de travail, Mamadou Korka DIALLO explique comment il se procure les vitres et les diffucltés qu’il rencontre pendant l’exercice de son métier.
« Nous achetons les vitres ici à Labé, car il y a désormais des magasins en ville. Comme dans tout autre métier, nous faisons face à des accidents de travail. Parfois, les vitres se cassent pendant leur transport ou même dans l’atelier. Cela engendre beaucoup de difficultés, car cela peut nous blesser. En plus, lorsque nous avons un contrat avec un client et qu’une vitre se casse, nous devons la rembourser. Toutefois, si cela se produit sur le chantier, ce n’est pas de notre responsabilité. Malgré cela, nous avons mis en place des solutions pour réduire les risques : nous portons des tenues adaptées, des chaussures fermées et des casques », explique-t-il.
Thierno Mamadou Oury Sy indique de son côté que l’obtention des vitres n’est pas difficile mais sont très fragiles.
« Les vitres sont assez faciles à trouver, mais cela dépend. Certaines peuvent être achetées en ville, mais d’autres, comme le granite, doivent être ramenées de Conakry. Nous rencontrons parfois des difficultés, notamment lors du transport. Les vitres peuvent se casser à cause des mauvaises routes ou pendant leur manipulation sur le chantier. Pour éviter cela, nous portons des équipements de protection : des gants, des chaussures fermées et des tenues adaptées ».
Il est à noter que, comme dans tout autre métier, la vitrerie n’est pas toujours facile. Cependant, elle reste l’un des métiers les plus convoités.
Aissatou Maleya DIALLO, pour foutakameen.com
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