Labé : le délégué régional d’EDG justifie la hausse des factures d’électricité

Labé : le délégué régional d’EDG justifie la hausse des factures d’électricité

Ces derniers jours, de nombreux clients de la société électricité de Guinée (EDG) à Labé ont constaté une augmentation du montant de leurs factures. Une situation qui suscite interrogations et incompréhensions au sein de la population. Interpellé par notre rédaction, le délégué régional de l’EDG à Labé, Yaghouba Diallo, a tenu à clarifier les raisons de cette variation.

Selon lui, il ne s’agit pas d’une véritable hausse des prix, mais plutôt d’un léger ajustement.

« Moi, je ne peux pas dire qu’il y a eu une augmentation. Si vous regardez les factures des deux derniers mois, elles sont passées de 189 mille à 202 mille francs guinéens. C’est une différence minime. Avant, le client payait 3100 francs guinéens pour 24 heures de consommation, et maintenant, on est à 3300 francs. Ce n’est pas une hausse au sens strict, mais une variation légère », explique-t-il.

Le délégué précise que cette variation reste conforme aux normes internes de facturation en vigueur à l’EDG :

« Les règlements stipulent que chaque client qui consomme correctement le courant doit recevoir une facture équivalente au prix de trois bougies, soit environ 6000 francs guinéens par jour. Actuellement, nous sommes à 3300 francs, ce qui est bien en dessous du plafond fixé. C’est pourquoi je parle de variation, pas d’augmentation », insiste Yaghouba Diallo.

D’après ses explications, la facture bimestrielle est ainsi passée à 202 mille de francs guinéens pour l’ensemble des clients dans la région, contre 189 mille précédemment.

Concernant les coupures répétées de courant à chaque saison pluvieuse, le directeur régional décharge la responsabilité de l’EDG :

« La coupure survenue la semaine dernière est liée à des calamités naturelles. Nous avons pris toutes les précautions nécessaires pour protéger nos installations. Mais face à la force de certaines tornades, il est difficile de résister. C’est vrai que chaque saison pluvieuse connaît ces désagréments, mais nous faisons de notre mieux pour limiter les dégâts », affirme-t-il.

Abdourahmane Baldé pour foutakameen.com

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