Le point focal de la HAC à Labé clarifie le communiqué sur l’interdiction faite aux web médias de couvrir les activités officielles

Le point focal de la HAC à Labé clarifie le communiqué sur l’interdiction faite aux web médias de couvrir les activités officielles

Suite à la publication d’une lettre circulaire par la Haute Autorité de la Communication (HAC), interdisant l’accès des web médias aux manifestations publiques et événements officiels, plusieurs interprétations ont été faites suscitant des incompréhensions. Le point focal de la HAC dans la région de Labé, Mamadou Kobera Diallo a tenu à clarifier la position de l’institution.

Dans un entretien accordé à foutakameen.com, le représentant de la Haute Autorité de la Communication à Labé revient sur cette décision qui passionne les débats.

« La lettre circulaire a été rendue publique ce 30 juin 2025. Comme vous le savez, il y a aujourd’hui beaucoup de web médias en Guinée, mais la plupart ne respectent pas les règles déontologiques. C’est ce qui a motivé la publication de cette note. Lors des manifestations publiques ou des événements officiels, on voit de nombreuses personnes se présenter comme journalistes. Pourtant, très peu sont réellement autorisées à exercer ce métier. La majorité ne possède aucun document justifiant leur statut », explique-t-il.

Interrogé sur d’éventuelles mesures à venir, Mamadou Kobera Diallo annonce des rencontres avec les acteurs concernés :

« Dans les jours à venir, des concertations seront organisées entre nous, responsables de la HAC, et les détenteurs de web médias agréés. L’objectif est d’échanger avec eux afin de fixer des règles claires. Pour le moment, tous les web médias sont concernés par cette lettre circulaire », précise-t-il.

Pour permettre aux professionnels des médias de travailler dans le respect des règles, il lance un appel à leur endroit :

« Nous demandons à tous les journalistes de renouveler leur carte professionnelle de presse. Il ne faudrait pas qu’un jour, on dise que ceux qui ne possèdent pas cette carte ne sont pas autorisés à exercer le métier », ajoute-t-il.

De son côté, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée (SPPG) appelle l’ensemble des concernés à se regrouper pour trouver un terrain d’entente avec les autorités.

Abdoul Karim Baldé pour foutakameen.com

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