Tout semble désormais clair en Guinée par rapport à la tenue de la tenue de l’élection présidentielle annoncée fin 2024. Selon le Premier ministre, la l’élection présidentielle ne pourra pas se tenir en décembre 2024. Pour lui, le seul scrutin possible à la fin de cette année, c’est le référendum constitutionnel. Des propos qui agacent l’opposition et la société civile du pays.
L’annonce par Bah Oury, d’un éventuel glissement du calendrier de la transition fâche la société civile guinéenne. En conférence de pesse ce mardi 21 mai à Conakry, Ibrahima Diallo du FNDC (Front National pour la Défense de la Constitution) a annoncé le lancement d’une consultation avec les forces vives de la nation, en vue de contraindre la junte à respecter le delai de la transition convenu avec la Cédéao.
«Le FNDC lance une consultation ouverte avec les forces vives de la nation sans exception, pour qu’ensemble nous puissions barrer la route aux sirènes prorogassionistes de cette transition. Pour cela, nous sommes prêts à nous battre comme au temps du troisième mandat pour s’opposer fermement à cette volonté de prolonger la transition en cours», a fait savoir Ibrahima Diallo.
L’activiste longuement incarcéré sous l’actuel régime pour son opposition à une transition assez longue, n’a pas manqué de mettre en garde le premier ministre contre un éventuel glissement du calendrier de la transition.
«À présent, il a le choix entre trouver sa place du bon côté de l’histoire, ou graver son nom sur toute l’étendue du terroire national», a-t-il prévenu.
La Guinée risque de connaître des journées assez mouvementées dans les mois à venir. Depuis 2022, les autorités ont interdit toute manifestation sur la place publique.
Oury Maci Bah
Une réponse à “L’étau se resserre autour de la junte: les mises en garde du FNDC contre tout glissement du calendrier de la transition”
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