Les bibliothèques physiques ont indéniablement été affectées par l’apparition du numérique. Pourtant, les bibliothèques occupaient une place centrale dans la transmission du savoir, bien avant la révolution des nouvelles technologies. Ces bibliothèques qui constituent un espace d’apprentissage incarnent un grand rôle la conservation des livres et de la transmission du savoir.
Comment se portent-elles au moment où les téléphones on tendance à s’imposer ? Sont-elles fréquentées par les apprenants comme avant l’abondance des téléphones alors qu’elles étaient le seul moyen pour les apprenants de pouvoir lire et de découvrir ?
Nous avons sillonné la bibliothèque communale pour voir les réalités qui y prévalent. Contrairement à ce que beaucoup pensent, le Directeur de cette bibliothèque nous informe que l’affluence est au rendez-vous.
« L’affluence à la bibliothèque de Labé ne fait qu’augmenter et il y a beaucoup de chose qu’on fait ici à part la lecture. Les lecteurs viennent massivement parce que les statistiques de cette année surtout au mois d’août sont élevées. On ne peut pas laisser les téléphones bien qu’on n’y retrouve pas tout ce qu’on voit dans le livre. Mais les deux (le téléphone et le livre) sont indissociables. Avec le téléphone il y aura toujours de manquement », soutient Oumar Diakité, directeur de la bibliothèque communale de Labé.
Sur place nous avons trouvé des jeunes en train de faire la lecture. Mamadou Moussa Barry élève au lycée, en ait déjà pris goût depuis qu’il a commencé de fréquenter les bibliothèques.
« C’est au courant 2020-2021 que j’ai commencé à venir à la bibliothèque parce je ne pouvais pas parler le français ni parler en public. Donc, avec les téléphones quand tu dis que tu vas lire en même tant tu reçois un message tu vas t’occuper de ça mais avec les livres rien ne te détourne de la lecture. Je conseille à mes amis de lire puisque la lecture ouvre l’esprit », se réjouit cet élève.
Bien que les téléphones soient en vogue, Abdoulaye Diallo lui, préfère la lecture des livres contrairement aux téléphones vers lesquels beaucoup ont migré.
« Je préfère la lecture sur les livres parce que c’est ce qui est bon et rien ne peut te déranger, en plus la lecture m’ouvre l’esprit. Il y a des mots c’est dans le livre seulement qu’on trouve donc je demande à mes amis d’accepter de laisser les téléphones et de se rendre dans les bibliothèques », conseille-t-il.
En dépite de l’affluence dans la bibliothèque communale dont se vante son directeur, il déplore tout de même, l’insécurité dont fait cible cette infrastructure et le manque d’accompagnement des autorités.
« Le problèmes qu’on rencontre ici c’est du fait qu’on n’est pas beaucoup accompagné en plus à chaque fois il y a de vol ici. Mais par la grâce de Dieu, la délégation spéciale nous a aidé à renforcer la sécurité du lieu », se plaint ce bibliothécaire.
Fatoumata Binta Bah, pour foutakameen.com
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