Les habits de friperie, le choix privilégié des amoureux de la mode vintage. Ces habits parfois usés et vendus en occasion intéressent beaucoup de citoyens, dans la ville de Labé. A Sassé, un lieu privilégié pour la vente et l’achat de ces habits. Un lieu beaucoup envahi les soirs vers 18heures par les amoureux de la friperie. Du choix de la vente à l’importation, en passant par l’écoulement de leurs articles, jusqu’aux difficultés rencontrées, les vendeurs des habits de friperie et leurs clients se confient à votre quotient en ligne foutakameen.com.
Comment et où ils importent leurs marchandises ? ce vendeur explique le processus.
« On achète le ballon à un million de Fg et on revend en détail a partir de 10 mille Fg l’unité. Avant on importait à Conakry mais, maintenant c’est à Labé ici que nous achetons nos marchandises et ceux qui nous les revendent exigent le paiement de leur argent même si la marchandise n’est pas écoulée », explique Alpha Oumar Diallo.
En ce qui concerne la différence des habits de friperie et les habits d’indice, notre interlocuteur indique que cette différence se trouve au niveau de la qualité des articles et explique pourquoi la cherté de ces habits.
« C’est parce qu’on achète chère qu’on revend chère et les dépenses à couvrir sont énormes » tout en énumérant les difficultés auxquelles, ils font face et la cause de la variation des prix.
« Les prix varient en fonction de la qualité des habits. Les difficultés qu’on a c’est avec les clients. Ils achètent avec nous pour revendre, d’autres ne ramènent ni les habits qu’ils prennent avec nous pour revendre encore moins l’argent. Cela nous affecte beaucoup puisque c’est à partir de Conakry que importons ces habits et si nous n’avons pas d’argent, notre business freine », se plaint Saikou Amadou Diallo.
Venue acheter des habits, cette cliente nous confie pourquoi elle s’intéresse à la friperie.
« Je préfère les habits de friperie a cause de la rareté. Quand tu achètes un habit à la friperie tu ne verras pas quelqu’un porter le même et les couleurs sont uniques. Les habits coûtent moins chers que les indices et la garantie est là », fait savoir Mariama Tigui.
Laouratou Diallo, pour foutakameen.com
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