C’est en février 2022 que le leader de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a quitté le pays, quelques mois après la prise du pouvoir par la junte, à sa tête le général Mamadi Doumbouya. Depuis cette date, Cellou Dalein Diallo est resté à l’étranger multipliant les communications marquées par des dénonciations sur la gestion du pays par le CNRD. Alors que les cadres de sa formation politique annonçaient son retour imminent au bercail, cette éventualité ne s’est toujours pas concrétisée, alors que l’on s’achemine vers la tenue des différents scrutins (référendum, législatif et présidentiel).
Si beaucoup attendaient son retour très prochain pour conquérir le pouvoir, l’opposant ne semble toujours pas prêt à reganer le pays. C’est en tout cas, ce que laisse présager l’ancien premier ministre au cours d’un entretien qu’il a accordé à RFI, lundi.
Cette impossibilité de revenir, serait due selon lui, à plusieurs facteurs. Ce qui sous-entend que les militants et sympathisants de l’UFDG doivent encore continuer de garder leur mal en patience.
« Les conditions de mon retour ne sont pas encore réunies. Il y a trop de haine et de harcèlement. Vous voyez tout ce qu’ils font tous les jours pour empêcher la tenue du congrès, pour empêcher que je m’enrôle dans le fichier électoral, pour déclencher des poursuites fantaisistes contre moi », dénonce-t-il.
C’est pour toutes ces raisons que Cellou Dalein estime que le moment n’est pas opportun pour lui de rentrer dans son pays.
« J’attends qu’il y ait moins de passion et de haine. Mais dans tous les cas, ma place c’est là-bas, auprès du peuple pour mener le combat contre les dérives qui s’annoncent », a-t-il déclaré.
Mamadou Aliou Diallo pour foutakameen.com
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