Longtemps marqué par une faible mobilisation, le recensement administratif à vocation d’état civil (PN-AVEC) dans la région de Labé connaît aujourd’hui une nette amélioration, selon le coordinateur régional du Programme National du RAVEC. Cette dynamique renouvelée serait en grande partie selon lui, due à l’implication directe de la générale porte-parole Aminata Diallo porte-parole du CNRD, qui a apporté un appui déterminant dans le déploiement et le fonctionnement des centres de recensement biométrique.
« À partir du 15 avril, il n’y avait pas beaucoup d’engouement, mais avec l’arrivée de la générale, il y a eu une forte mobilisation autour des citoyens au niveau des centres », affirme le coordinateur régional. « Franchement, je ne fais que la remercier : elle a apporté un appui fort dans les quatorze communes de la préfecture de Labé et aussi dans une partie de Lélouma, notamment Mandan Saran et Linsan Saran. »
L’appui logistique a été crucial. Il a permis notamment de doter les centres de registres et d’assurer leur gratuité pour les citoyens.
« Aucun franc n’est demandé à la population. Si des citoyens se voient réclamer de l’argent, ils doivent remonter l’information. L’auteur sera poursuivi et encourra une forte amende », a averti le coordinateur.
Sur le plan technique, la région a été équipée de 401 kits biométriques répartis entre les différentes préfectures :
« Labé (141 kits), Mali (98), Koubia (61), Lélouma (59), et Tougué (42) », déclare Alseyni Sylla.
Bien que des pannes aient été signalées, des équipes de maintenance ont été rapidement déployées pour résoudre les problèmes sur le terrain.
« Les maintenanciers sont mobilisés pour intervenir partout où il y a une difficulté technique », a-t-il précisé.
Par ailleurs, certains dysfonctionnements ont été relevés dans le paiement des membres des Commissions Administratives de Recensement (CAR).
« Il y avait des CAR qui n’avaient pas encore été payées. Certains s’interrogeaient sur les montants. Je me suis mis en rapport avec le gouverneur et madame la directrice nationale de l’administration électorale. Ensemble, nous avons remonté les listes. Grâce à l’appui de la générale, nous avons pu effectuer les paiements», a expliqué le coordinateur, déterminé à résoudre les difficultés rencontrées par les équipes de terrain.
« En tant que coordinateur, je me bats pour soulager les peines de mes coordinateurs préfectoraux, superviseurs et opérateurs. Je remonte toutes les informations à l’administration électorale afin de recevoir l’appui nécessaire pour mieux servir la population », conclut-il.
Mamadou Aliou Diallo pour foutakameen.com
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