À la suite de l’annonce du ministère de l’Enseignement pré-universitaire et de l’Alphabétisation fixant la date de la rentrée scolaire 2025-2026 au 15 septembre prochain, certains parents d’élèves réagissent. Entre satisfaction et inquiétude, ces parents ont exprimé leurs sentiments. Leurs avis divergent quant à cette reprise des cours fixée à une date inhabituelle.
Certains se réjouissent de cette décision, estimant que les vacances sont trop longues en Guinée.
« Je trouve que c’est une bonne chose, parce que les vacances sont trop longues dans notre pays. Alors que dans d’autres pays, la rentrée se fait en septembre, chez nous les enfants sont en congé dès mai-juin jusqu’en octobre. En tant que parents d’élèves des écoles privées, nous soutenons une ouverture en septembre. Pour l’instant, je ne sais pas s’il y a eu une augmentation des frais dans les établissements privés, car je n’ai pas encore procédé à la réinscription. Mais si les autorités fixent la rentrée à une date donnée, nous devons nous préparer, car cela est bénéfique pour nous », explique Mariama Koukoulou Diallo.
Dans la même dynamique, Mamadou Kouyaté salue également la décision et invite les parents à se préparer en conséquence.
« Si les autorités compétentes fixent la date au 15 septembre, les parents doivent réunir toutes les conditions nécessaires pour que leurs enfants reprennent les cours à la date prévue. Personnellement, j’ai déjà acheté toutes les fournitures scolaires. J’attends seulement le jour J. S’il faut payer les bancs, on paie et nos enfants étudient. Ce que je demande aux parents, c’est de ne pas retarder la reprise de leurs enfants. S’ils ratent des cours et que ces leçons tombent aux examens, ils seront pénalisés. Il vaut mieux que ce soit les enseignants qui s’absentent plutôt que les élèves », a-t-il déclaré.
Cependant, compte tenue de la conjoncture économique d’autres parents expriment des difficultés face à la flambée des prix des fournitures scolaires et espèrent un report de la rentrée.
« La date fixée est trop proche. Les fournitures scolaires coûtent cher, et quand tu as beaucoup d’enfants, il est difficile d’acheter tout ce qui est obligatoire. Moi, j’ai déjà pris les tenues, mais c’était très cher. Si les autorités repoussent la date, cela nous arrangerait », confie Fatoumata Binta Bah.
Entre parents favorables à une rentrée dès la mi-septembre et ceux qui demandent un délai supplémentaire pour mieux se préparer, les attentes restent partagées à quelques jours du démarrage officiel des cours.
Laouratou Diallo, pour foutakameen.com
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