Lors d’un récent séjour que la rédaction de votre quotidien électronique foutakameen.com, a effectué au Sénégal, nous avons rencontré des responsables de citoyens de la Moyenne Guinée établis dans ce pays voisin à la Guinée. Comment vivent ces compatriotes dans ce pays ? Respectent-ils les lois du pays? Souleymane Barry, le Coordinateur de la moyenne Guinée au Sénégal qui s’est confié à notre rédaction a repondu à toutes ces questions.
Ce compatriote désapprouve l’attitude de certains concitoyens de la Moyenne Guinée à l’endroit des autorités Sénégalaises.
« La majorité de nos parents ont encore du mal à comprendre certaines choses sinon quand tu vas dans certains endroits, nous sommes les plus exposés. Ce sont nos enfants qui jouent au football dans les rues, les nuits, ce sont nos femmes et nous qui sommes soit dans la vente du café ou encore des fruits et consort. Tout cela contribue à ce qu’on nous manque de respect. Les autorités sénégalaises font le déguerpissement mais peu après, ce sont encore nos parents qui reviennent s’installer sur ces endroits sachant bien que même les Sénégalais ne sont pas épargnés. Alors étant un étranger, ceci devrait servir de leçon parce que les autorités peuvent avoir pitié de toi mais les citoyens eux, ne comprendront pas», explique notre interlocuteur.
Souleymane Barry invite ces compatriotes résidents dans le pays de la Teranga d’être respectueux des lois de leur pays d’accueil.
«Ce que j’ai à dire à la communauté guinéenne établie au Sénégal, c’est de faire très attention. Je demande également à chacun de mes concitoyens de faire tout son possible pour rentrer au bercail s’il n’a pas les moyens pour vivre ici. Toute personne qui ambitionne de vivre ici, qu’elle sache que plus rien n’est comme avant. Les choses ont changé, organiser de la mamaya dans les rues, faire des fêtes n’importe où et n’importe comment, penser qu’ils peuvent faire ce qu’ils veulent, qu’ils sachent que dorénavant, il y a des gens qui sont chargés de veiller sur tout ça. Il y en a aussi qui n’attendent que ça avec leurs téléphones pour nous filmer afin de nous humilier. Je demande également à tous ceux qui sont là, que quiconque a un enfant, qu’il fasse sa déclaration à l’état civil et quand il obtient le papier, qu’il aille faire la déclaration à l’ambassade aussi », a-t-il invité.
Mamoudou Talibé Baldé pour foutakameen.com
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