Nous sommes à moins de 24heures de la célébration de la fête de tabaski. Pendant ce temps, l’engouement est de taille dans la cité de Karamoko Alpha Mo Labé. Le marché central est plein comme un œuf. Vendeurs et clients se bousculent, chacun, à la quête de quoi satisfaire ses besoins dans le cadre de la célébration de cette fête considérée comme l’une des plus importantes fêtes chez les musulmans.
Dans les ateliers de couture, dans les salons de coiffure, et même dans les boucheries, l’affluence est de taille.
Mamadou Bailo Sow, est un maître tailleur qui gère un atelier de couture. Il donne ses impressions par rapport à l’engouement qui prévaut dans son atelier.
«Il y a de l’affluence et les activités se déroulent normalement. Tout client satisfait, emmène son prohce aussi. Donc c’est ce qui fait que nous sommes débordés. Certains clients peuvent se comporter de façon désagréable mais nous sommes obligés d’accepter puisque c’est nous qui avons pris l’engagement de coudre leurs habits. Nous sommes à 90% et il y a de l’espoir que nous puissions satisfaire tous nos clients même ceux qui sont venus à la dernière minute», explique ce tailleur.
Dans un autre atelier voisine à celui de maître Bailo, les clients venus recupérer lerus habits de fête sont nombreux. Maimouna est parmi ces clients. Elle exprime sa satisfaction.
«Je suis venue récupérer mon complet et Dieu merci, le tailleur a respecté le rendez-vous et je suis satisfaite de la qualité de la couture», s’est réjouie cette cliente.
Dans notre tour d’horizon de constat, nous sommes allés toucher du doit la réalité qui prévaut dans les salons de coiffure. Chez Amadou Barry, les clients se comptent au bout des doigts. Il explique les raisons.
«Il n y a pas trop d’engouement comparativement à la fête de ramdan. Pendant la fête de tabaski beaucoup se rendent aux villages pour célébrer la fête. C’est ce qui explique d’une part la rareté des clients», se plaint ce coiffeur.
Si Amadou Barry se plaint du manque des clients, c’est tout le contraire chez Abdourahmane, un autre coiffeur dans le centre ville de Labé.
«Les client viennent et nous les accueillons bien. Pratiquement, toutes les fêtes il y a de l’engouement mais surtout pendant la tabaski puisqu’il y a beaucoup qui viennent pour fêter. Tu vas retrouver des connaissances de longues dates. Ici y a plusieurs types de coiffures, chacun selon son goût et ses moyens. Les prix sont fixés en fonction de la coiffure», indique de son côté cet autre coiffeur.
D’ailleurs chez Abdourahmane, les clients font la queue où chacun attend que son tour arrive pour se faire coiffeur alors que chez Amadou Oury, tout client qui vient est coiffé sur le champ à cause de la rareté de la clientèle. Du côté de la boucherie, il est difficile de se frayer un chemin. Une foule compacte prend de l’assaut la boucherie centrale de Labé.
Des citoyens venus s’approvisionner en viande, dont le kilogramme est vendu à 55.000 voire 60.000 francs guinéens. Habituellement, le kilogramme de viande est vendu à 50.000 francs guinéens mais, à cause de la fête les prix sont fixés selon le bon vouloir des bouchers et les clients sont obligés d’acheter en fonction du prix fixé et en fonction de la circonstance.
Constat réalisé par Mamadou Aliou Diallo, pour foutakameen.com
Tél: 622 20 09 70
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