Nous sommes à trois semaines de la date butoir qui marque la fin de la transition. C’est en tout cas, la date du 31 décembre 2024, qui était convenue entre la junte et la CEDEAO pour le retour à l’ordre constitutionnel. Mais à l’allure où vont les choses, un glissement du calendrier semble se préciser. Ce qui ne serait pas du goût des acteurs sociopolitiques, alors que les militaires tentent de faire avaler cette pilule à ses détracteurs.
Pour Cellou Dalein Diallo, le principal opposant guinéen en exil depuis l’arrivée des militaires au pouvoir, il n’est pas question de laisser Mamadi Doumbouya confisquer le pouvoir. Pour cela, il explique sa marge de manœuvre pour faire partir le président de la transition le 31 décembre 2024.
« Nous n’avons pas d’armes pour nous défendre, nous n’avons pas d’argent pour corrompre les citoyens mais, nous avons cette ferme volonté des citoyens à exercer leurs droits de choisir leurs dirigeants à tous les niveaux et je pense que ça c’est une force redoutable, la force du peuple », estime le président de l’Ufdg dans un entretien qu’il a accordé à nos confrères de RFI.
Au cas où les militaires refusent de partir par la voie pacifique, « nous allons appeler la population à sortir pour exiger le départ de la junte qui n’a aucune légitimité de s’emparer du pouvoir par les armes, qui le conserve aujourd’hui par les armes et par la corruption en utilisant les ressources publiques à cette fin », a averti Cellou Dalein Diallo, ancien premier ministre, accusé par la junte, d’avoir bradé l’avion Air Guinée.
La Guinée encore une nouvelle fois, sera face à la croisée des chemins le 31 décembre 2024.
Mamadou Aliou Diallo pour foutakameen.com
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