Beaucoup de femmes font le commerce de poissons au grand marché de Labé. C’est au Yinguema (marché des légumes) que ces femmes vendent le plus le poisson en détails. Poissons qu’elles étalent en de tas et à des prix variés. Cependant, des difficultés majeures se dressent devant ces vendeuses comme le témoignage beaucoup d’entre elles.
Hadja Mariama Bailo, une vendeuse de poisson, décrit les difficultés auxquelles elle est confrontées lorsqu’elle achète des cartons de poissons. Elle explique que parfois, une partie de la marchandise est avariée, et malgré ses demandes, les fournisseurs refusent de remplacer les poissons défectueux. Cela conduit à des pertes financières considérables pour les vendeuses, car elles sont obligées de revendre une partie des poissons abîmés, ce qui affecte directement leur revenu. En outre, elle mentionne d’autres difficultés avec les autorités, en particulier la police qu’elle accuse de les empêcher d’écouler librement leurs marchandises.
Une autre vendeuse enfonce le clou affirmant qu’il est très courant d’avoir du poisson de mauvaise qualité. Cependant, malgré ce phénomène, les prix ne baissent que très rarement et la diminution est très minime par rapport à la quantité avariée. Cela varie entre 5 000 et 10 000 francs guinéens le carton.
De l’autre côté, Fatimatou, une autre vendeuse de poissons en a une autre expérience. Elle affirme que ses fournisseurs acceptent de remplacer les poissons abîmés ou petites de taille, ce qui montre qu’il peut exister des différences dans la manière d’interagir avec les fournisseurs.
En résumé, la vente de poissons à Labé semble une activité ddifficile marquée parfois par des relations tendues entre les fournisseurs, les clients et les services de sécurité qui, cherchent certainement à libérer ceux qui occupent ka voie publique de façon anarchique.
Fatoumata Binta Bah pour foutakameen.com
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