Vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution : Aliou Bah dévoile l’agenda cachée de la junte

Vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution : Aliou Bah dévoile l’agenda cachée de la junte

C’était ce mardi 19 novembre 2024, sur radio France internationale (Rfi) dans l’émission « appel sur l’actualité », tenue au centre culturel franco-guinéen (CCFG). Émission dans laquelle, un face-à-face était prévu entre le premier ministre guinéen Bah Oury et Aliou Bah, président du Mouvement démocratique libéral (MoDeL). Contre toute attente, le premier ministre a décliné le débat à la dernière minute avançant l’argument selon lequel, il a un calendrier chargé.

Aliou Bah, quant à lui a répondu présent à l’invitation de Juan Gomez, l’animateur de l’émission. Emission au cours de laquelle l’opposant s’est exprimé sur la campagne de vulgarisation de l’avant-projet de la nouvelle constitution qui se déroule en ce moment dans tout le pays. Selon lui, c’est une campagne déguisée qui vise à intimider les populations afin qu’elles adhérent à une éventuelle candidature du chef de la junte.

« Lorsque vous allez dans les villes, ce qui se passe, les missions viennent de Conakry, on met la pression sur les fonctionnaires locaux, on les réunis quelque part, on prend des images de propagande, on sort les enfants de l’école primaire, on met la pression sur les enseignants, les directeurs, on va dans les marchés on menace les gens qui ont les étagères. On dit dit que si vous ne venez pas on va retirer votre espace, c’est ce les populations guinéennes vivent au quotidien », dénonce Aliou Bah qui dit être catégorique que cette campagne dite de vulgarisation vise à faire l’apologie d’une possible candidature du général Mamadi Doumbouya lors de la présidentielle prochaine.

« On organise une propagande, on prend des images ont dit qu’on est venu vulgariser une constitution. Derrière l’idée c’est quoi ? C’est de promouvoir de façon déguisée une possible candidature du général Doumbouya. Mais là, le piège ilnse situe à quel niveau ? Nous avons freiné les velléités de candidature du capitaine Moussa Dadis Camara qui est aujourd’hui en prison par le fait d’avoir voulu confisquer le pouvoir que le 28 septembre a été organisé en cela. Le général Mamadi Doumbouya n’est pas plus Guinéen que le capitaine Moussa Dadis Camara », laisse-t-il entende, tout en affirmant que le général Doumbouya n’est pas plus Guinéen que ses prédécesseurs en citant nommément le capitaine Moussa Diadis Camara, ancien chef de la junte, qui croupit actuellement en prison.

Mamadou Alio Diallo pour foutakameen.com

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