Ces derniers temps, plusieurs champs de culture sont victimes d’incendies. Si certains sont causés par des feux de brousse, d’autres sont provoqués par des actes de personnes inconnues. Le dernier cas a été enregistré à Kalan, où un champ de riz a été incendié. Selon le directeur préfectoral de l’agriculture et de l’élevage, des mesures seront prises par leur département pour limiter ces dégâts.
Mamadi 3 Diakité croit savoir ce qui pourrait être l’origine de ces incendies.
« Nous avons constaté ces derniers temps, et nous avons même reçu des plaintes concernant ces incendies. Moi-même, j’ai dépêché une équipe pour faire le constat sur les lieux. Généralement, après la campagne de récolte, le vent violent commence avec l’harmattan, ce qui peut occasionner des feux de brousse. Cela peut également être dû à des éléments incontrôlés comme les mégots de cigarette. Certains agriculteurs font des pare-feux autour de leurs champs, mais cela peut déborder. Tous ces facteurs peuvent être à l’origine des incendies », a expliqué le directeur préfectoral de l’agriculture et de l’élevage.
Selon lui, ces incendies ont de nombreuses conséquences:
« Tout récemment, à Kalan, j’ai été informé d’un incendie où la machine même n’a pas été épargnée. Un champ de plusieurs hectares et beaucoup de plantes ont été incendiés. C’est une perte énorme pour le propriétaire, car ce champ sert à nourrir sa famille et la population. D’autres conséquences incluent la destruction totale des plantes, ce qui peut avoir des répercussions graves sur l’environnement. Cela peut entraîner la dégradation des sols et le tarissement précoce des marigots. La population, de manière générale, sera impactée : les prix vont grimper, la demande sera supérieure à l’offre », a ajouté Mamadi 3 Diakité avant de lancer un appel aux agriculteurs.
« Je demande aux gens de faire des feux de précaution, c’est-à-dire de protéger leurs champs en veillant à ce que la végétation ne soit pas totalement sèche afin de prévenir les incendies. Je leur demande d’être très prudents et de favoriser la végétation », a conseillé le directeur préfectoral de l’agriculture et de l’élevage de Labé, Mamadi 3 Diakité.
Boubacar Diallo pour foutakameen.com
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